Article paru dans d’Autres Repères (Form’action André Renard) rédigé par Daniel Richard, Secrétaire interprofessionnel de la FGTB Verviers.

Depuis mai 2010, la Grèce applique un programme d’ajustement macroéconomique qui est la condition à laquelle elle reçoit une « aide financière » du Fonds Monétaire International, de quatorze Etats membres de la zone euro, représentés par la Commission européenne, le Fonds européen de stabilité financière et la Banque Centrale Européenne. Ce programme consiste en des mesures néolibérales telles que la diminution des dépenses, des licenciements massifs dans le secteur public, la dérégulation systématique du secteur privé, des augmentations d’impôts, des privatisations et des changements structurels (…). Ces mesures imposées au niveau international, censées ramener le déficit budgétaire et la dette publique du pays à un niveau soutenable, ont précipité l’économie dans une profonde récession – la plus longue qu’ait connue l’Europe en temps de paix. Des millions de personnes se sont retrouvées sans emploi et dans une situation d’exclusion sociale et de pauvreté, tandis que les droits humains, en particulier les droits économiques et sociaux, ont été foulés au pied.

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